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Après la guerre il y a la Libération, nos dirigeants le savaient-ils en utilisant ce vocabulaire guerrier ? Libération, ça c’est un joli mot. Libération de quoi ? Du « vieux monde » comme on disait. Libération vers quoi ? Rien qui ne soit prédéfini. Mobilisation permanente, formation permanente, solidarité permanente, (r)évolution permanente… Tout est à repenser pour remettre l’Humanité sur ses pieds, et à redéfinir les priorités pour ne pas commettre les mêmes erreurs. Substituer le Travail à l’Emploi, le Plaisir à l’Envie, l’Aide à la Débrouille, l’Etre à l’Avoir, le Qualitatif au Quantitatif, le Vital au Superflu, le Commun à l’Aliéné, le Défoulement au Refoulement, la Sérénité à la Lutte, la Paix à la Guerre, le Réel à l’Artificiel. L’imagination n’est toujours pas au pouvoir, il faut exalter l’imagination et dévaloriser le pouvoir. Cul par-dessus tête, nous troquerons la pulsion actuelle d’accumulation de la société par celle vitale d’annihiler misère et injustice partout sur le globe, stade suprême de la lutte des masses et de la jouissance sociale. Il y a assez à manger pour chacun sur terre, loger tout le monde, soigner, éduquer, accompagner. Le tout est une question de répartition ; à grande échelle.

Les « sociétés d’abondance modernes » étaient celles des inégalités et des frustrations ; Faisons de l’abondance une communauté, et laissons aux Arts le soin, certes de rappeler hier, mais surtout d’anticiper demain ; nos sens libérés nous permettront alors de bâtir l’avenir.                  

 Yves Proal

 

Tag(s) : #Alters Echos
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